Après le traumatisme de la Seconde Guerre mondiale, la musique occidentale entreprend de se réinventer en remettant en question les règles héritées du passé. Dans ce contexte, la notion de l’écriture est un enjeu central. Quand certaines évolutions vont dans le sens d’un contrôle absolu du compositeur au moyen d’une codification toujours plus poussée, d’autres au contraire s’ouvrent à la liberté des interprètes, plus ou moins prononcée, par différents moyens. La confrontation des musiques savantes avec les nouvelles technologies, le jazz, la pop music et les musiques du monde ne va cesser de raviver cette question jusqu’à nos jours.
Cette conférence évoque des compositeur.rice.s aussi divers.es que Karlheinz Stockhausen, Pierre Schaeffer, Beatriz Ferreyra, John Cage et l’École de New York, la mouvance Fluxus, George Crumb, André Boucourechliev, Joëlle Léandre, John Zorn, Cathy Berberian, György Ligeti, Georges Aperghis, Olga Neuwirth, Meredith Monk, Eliane Radigue, Kajia Saariaho, Caravaggio…